Ca vous dirait, un bond de presque quinze ans en arrière? Allez, on revient en 1993 pour la sortie de Blanco World Class Rugby, première simulation de rugby, sortie à l'époque sur la mythique Super Nintendo. C'est beau. Voyons ça.
TLDR
NOSTALGIE
Qui s'en rappelle?
Des jeux de rugby, il est le premier. Des joueurs de rugby, il est l’un des meilleurs. Serge Blanco était un joueur mythique de la vieille époque du rugby, quand les joueurs n’étaient pas tous tatoués, ne posaient pas tous à poil et n’affichaient pas des musculatures hors du commun mais étaient tout simplement des masses, des gros, comme on dit. Comme pour lui rendre hommage et pour entamer la carrière du rugby dans le jeu vidéo,
Misawa et
Imagineer ont développé ce jeu, qui une fois qu’on y a joué, nous marque à jamais. Voici pourquoi.
Magnéto, Serge
Waw, Olive et Tom version rugby!
La couleur est affichée dès le début, au lancement du jeu. Après une intro du feu de dieu dans lequel on voit un rugbyman se jouer d’une dizaine d’adversaires, on tombe sur un écran titre splendide, le tout accompagné d’une musique incroyablement pourrie. Commençons donc à jouer. Un point sur lequel il a fait fort, c’est son contenu. 16 équipes vous attendent, de la France à la Nouvelle-Zélande sans oublier la Roumanie bien sûr, les plus prestigieux tournois comme le Cinq Nations ou la Coupe du Monde, et bien sûr vous pourrez jouer en match amical, ce qui est préférable pour commencer. Le terrain est également personnalisable, enfin, relativement bien sûr, puisque vous pourrez évoluer sur du sec ou du détrempé comme la chatte de... oups, pardon. Hum.
Un jeu frappant
En fait, c'est une mêlée là, hein.
Absolument. En lançant un match, on prend une claque. Graphiquement à la ramasse même pour l’époque, on est ravis d’admirer les défauts propres à tous les jeux de sport de l’époque: les joueurs du Zimbabwe par exemple sont blancs, le terrain fait pleurer, les
sprites à gogo, le public extrêmement détaillé et les couleurs qui font énormément mal aux yeux. On admirera également la petite cut-scene de la mi-temps avec notre joueur de l’intro venant jeter de la flotte sur un coéquipier fatigué.
Moi, rageux?
Et une fois qu’on joue, c’est je crois le pire. Avoir une volonté de fer est le minimum requis pour pouvoir jouer un match entier, sans pétage de plombs. Très dur à manier, le jeu se révèle d’une lenteur affligeante, les néophytes dans ce sport ne doivent même pas s’y essayer. Marquer un essai s’avèrera de l’exploit, et je vous laisse imaginer l’épreuve pour en transformer un, quand on est sur le côté. On a même le droit à des
bugs et des incohérences, comme des règles qui semblent avoir été oubliées on ne sait où.
- Torché le 23/08/2007 à 9h56 par Robin Masters.