Un bon beat'em all dans lequel beat, them et all prennent tout leurs sens, c'est pas fréquent. Streets of Rage, c'est un vrai jeu où on tape, on progresse, on tape, on progresse, on tape, on progresse, on...
TLDR
JOUABILITÉ
Court mais intense
TECHNIQUE
Presque parfait
La ville est sous le contrôle d’un syndicat du crime organisé. Trois jeunes policiers ont quitté les forces de la police métropolitaine et se préparent à vaincre l’organisation par leurs propres moyens! Voilà, je viens de vous recopier le résumé du jeu derrière la boîte. Passons à la nota...aïe! Non, bah en fait non, je vais faire plus simple. Vous incarnez au choix Axel le blond, Adam le black de service, ou Blaze, qui est à l’aise et accessoirement une gonzesse, mais pas blonde, brune en fait, mais ça change rien, enfin, en théorie quoi.
Un jeu de rageux?
Ca, c'est de l'écran titre!
Le principe est simplissime. Vous choisissez parmi les trois héros celui que vous voulez contrôler, puis vous voilà dans les rues d’une ville, sans nom, je précise. Un bouton pour le coup de poing, un pour le coup de pied, un pour sauter et pis voilà, on n’a pas besoin de plus. Il y a un bouton pour appeler les secours, à savoir un pote policier en voiture qui balance un coup de roquette histoire de nettoyer les bandits qui vous entourent. Enfin, quand je dis bandits, c’est un bien grand mot. Appelons ça des voyous, des loubards, des drogués… Ils sont habillés n’importe comment, sont armés de couteaux, de flingues, de tuyaux et de battes de baseball, entre autres. Et dans les rues, la rage est là! Les ennemis sont méchants, ils vous en veulent, et vous donneront du fil à retordre si vous avez les couilles de jouer en normal, car le niveau est sacrément relevé. C’était ça les jeux de l’époque.
M’en fous, je tape tout ce qui bouge moi
Vos débuts, dans la rue, livré à vous-même.
Et sans jeu de mot ambigu mon intertitre, s’il vous plaît. A l’époque de la
Mega Drive, les jeux n’avaient pas beaucoup de qualité pour eux. Les graphismes sont colorés, mais finalement l’intérêt est limité, il faut donc optimiser et rendre plaisantes les possibilités offertes par le soft. Ainsi, c’est de la castagne de bout en bout, mais c’est intense, ardu, et varié. Les ennemis changent d’habits selon les niveaux, ont des armes plus puissantes et sont de plus en plus nombreux, tout comme les boss deviennent plus costauds. Cela dit, vos doigts seront bien musclés, car il n’y a pas de sauvegarde, il faut finir le jeu d’une traite, comme à l’ancienne on dira.
Rejouable encore et encore
Le boss de fin, tranquille sur son fauteuil.
Vous aurez beau finir le jeu une dizaine de fois, vous serez toujours prêts à y rejouer, car son
gameplay tellement simple et accrocheur accroche direct, on ne peut s’en lasser. Surtout qu’il est possible de jouer à deux, ce qui est d’autant plus fendard. Il y a plus d’objets, de poulets et de pommes (pour vous soigner) à ramasser, vraiment excellent. Et si vous arrivez à finir le jeu en difficile, chapeau à vous, ce n’est pas chose aisée. C’est là qu’on se rend compte qu’à l’époque où
le jeu est sorti, en 1991, les joueurs étaient des
hardcore gamers. J’ai eu le jeu à sept ans, je l’ai fini dans tous les sens tellement j’ai accroché, c’est vous dire.
- Torché le 06/09/2006 à 9h56 par Robin Masters.