1995, Worms. Un an après Earthworm Jim, la mode reste aux vers de terre. Mais cette fois, ils ne veulent plus sauver le monde, mais plutôt le conquérir. Comme quoi, c’est con un ver.
TLDR
TECHNIQUE
Diversifié et agréable
Alors imaginez quand ils sont en bande de 4, à se démonter la tronche? Car oui, le but de
Worms, étant un jeu de stratégie au tour par tour, est de détruire le ou les camps alliés.
Un ver ça va, deux vers…
Et là, t'arrives à m'avoir, enfoiré?
Les Worms sont des petites créatures sympathiques mais belliqueuses. En bande (de 4, à choisir parmi une liste farfelue préconçue pour vous, ou alors à créer vous-même dans le jeu), elles sont compléments barbares. Loin des gentils
Lemmings, les Worms ont une palette d’instruments de destruction massives allant du shotgun au missile téléguidé, en passant par des grenades de toutes sortes, des moutons explosifs ou encore des super combos comme un kaméhaméha ou un ryu-ken, vibrants hommages à
DBZ et
Street Fighter. Dans un temps délimité ou non (ça dépend de vos réglages), vous devez donc choisir la bonne arme, et l’envoyer sur un des 4 worms ennemis afin de réduire ses points de vie. Attention, il faut également prendre en compte les rebonds et la direction du vent, surtout lorsque votre adversaire est loin. S’il est à côté de vous, un coup de ryu-ken, ou une dynamite sous ses pieds fera l’affaire, mais faites gaffe à pas vous prendre les répercussions de l’explosion.
Vous prenez un dernier ver?
La téléportation, c'est pour les trouillards.
Au tour par tour donc, chacun pourra se foutre sur la gueule dans la joie et la bonne humeur. Et tout ceci dans des grosses arènes représentées par des mondes en
2D vue de profil. Plateaux, collines, montagnes, différents types de terrain ainsi que quelques décorations constitueront vos terrains de jeux. Un générateur aléatoire vous propose un terrain au début de la partie, que vous pouvez sélectionner ou non.
Worms est varié, diversifié, jouissif, barbare
Inutile de vous dire que les possibilités sont infinies. Mis à part les armes, vous pouvez également utiliser des petits outils marrants comme des ponts de fer, un élastique pour sauter du haut des falaises, un marteau pilon et un chalumeau pour creuser ou encore un grappin pour se suspendre et parcourir de grandes distances en se balançant. Mais également une téléportation qui vous permet de rejoindre n’importe quel endroit, et l’option kamikaze qui enlève tous les points de vie à votre ennemi d’en face, mais en vous suicidant. Bonne idée mais à utiliser en dernier recours. Bref,
Worms est varié, diversifié, jouissif, barbare. Tant de superlatifs qui ne retransmettent pas le fun de jouer à plusieurs sur ce petit bijou de la
Team17.
En ver et contre tous
Worms, c’est aussi de l’humour à la con. Les cut-scènes présentes dans le jeu sont hilarantes, montrant des morts atroces de Worms en troidé. Les petits personnages, en se faisant dézinguer, poussent des petits cris incompréhensibles avec des voix bizarres. Mais les armes constituent également au délire: un mouton qui gambade et qui explose sous une pression de bouton, ou encore des saintes grenades (pas présente dans ce jeu en particulier, mais dans la série à partir de l’opus suivant) pompées droit de chez les Monthy Python (Holy Bomb). Ici, tout prête à rire, comme le nom des équipes déjà conçues dans le jeu: Fab Four (avec le nom des Beatles), Royalties (avec le nom de la couronne Anglaise) ou encore Ustensils (avec Spoon, Cup, Fork etc…), du pur délire.
Worms est hilarant et pas prise de tête, que demander de plus?
- Torché le 06/08/2006 à 9h56 par Jivé.