Alors que GameTrip vient tout juste d'ouvrir sa ligne éditoriale à la période 2000-2002, j'ai ressorti de la tombe mon tout premier test publié sur un site internet «professionnel» à l'époque (HardGamers pour ne pas les nommer, coucou les copains). J'ai tenté de le laisser le plus possible dans son jus, et d'annoter mes propres propos afin d'en faire un test retrogaming de 2020 alors qu'il est à la base un test d'actualité de 2002. C'est pas simple, voyez plutôt. Et à défaut, voyez Mickey ou Dingo.

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Cela fait un certain temps que l’on a pas été habitué par de bons jeux de course au milieu de la boue, de la neige ou du sable… Et paf! Trois jeux parfaits (ou presque) tombent dans nos petites minimes si douces. (ND Jivé du futur: c'est pas faux, à l'époque, on sortait de quelques années REMPLIES de jeux de course, à ne plus savoir quoi en faire, et en 2002, à peine une dizaine de sorties. La pénurie reviendra d'ailleurs au début des années 2000 avec une réduction drastique des licences.) Bonheur retrouvé donc avec ce jeu de Microsoft, sorti il y a quelques mois sur Xbox. Cette mouture avait reçu des critiques favorables et il semble que la version PC soit dans la même direction que celle-ci. Ce jeu de rallye est, avec ces 2 concurrents (WRC et Colin McRae 3) un jeu qui ravira les fans.

Faire les courses

Non non non, pas de simples courses pour ce jeu. Bien sûr, il y a des simples courses de rallye, chronométrée, des simples tours de pistes comme Colin McRae. Mais ces courses sont superbes, les décors sont variés: d’abord la savane, où le sable se mêle au goudron et risque de vous faire un tantinet déraper si vous n’avez pas choisi les bons pneus. Ensuite, par le biais de points, vous pourrez débloquer des autres circuits, dans la neige (attention au verglas). Ce type de terrain est très fun mais on ne voit pas assez la différence… En effet, de simples coups de freins ne vous feront pas virer dans le décor, il faudra un bon coup de patin et un braquage serré. Le Trophée Andros (la force du fruit)Pour finir, vous aurez le gravier en haute montagne, où il y a beaucoup de virages, et donc beaucoup de dangers. La variété des terrains est donc un atout dans ce jeu. Mais attention, il faudra s’entraîner sec avant d’être à la première place sur tout les types de terrains, qui requièrent des qualités différentes. (ND Jivé du futur: en soi, pas de grosses innovations non plus dans ce jeu, Sega Rally Championship proposait déjà de déraper dans de la boue ou de la neige 7 ans plus tôt).

En plus de ces course de rallye à proprement parler, vous avez une multitude de mode à débloquer à l’aide des points récoltés dans le mode carrière: le Trophée Andros (la force du fruit), le Rallycross, et autres courses bien sympathiques et chatoyantes.

Passer par les caisses

Le petit plus de Rallisport est l’impression de vitesse. La prise en main est donc tout aussi sympathique que les courses grâce à cette envie de tout essayer avec toutes les voitures dispos. Et qui dit vitesse dit chevaux sous le capot: une trentaine de véhicules parfaitement bien modélisées, affublées de sponsors à souhait, et fidèles a la réalité, tous sous licences (pour rassurer les puristes). Coté circuits: 48 au total, à débloquer bien sûr, comme les voitures, et qui marchent tous par système de points. Tous ces circuits sont assez variés, avec les types de terrains expliqués plus haut.

J'ai pas d'autre jeu de mots

Tout au début, on se dit «cool, c’est facile ce jeu!». Ben oui, le jeu est facile à prendre en main et on évolue avec aisance dans les niveaux. (ND Jivé: pour le coup, c'est de l'arcade à la V-Rally, c'est à dire que votre voiture est hyper sensible et tourne par a-coups). En effet, l’IA se révèle assez facile à dominer, elle se prend des minutes dans le tête, se laisse facilement passer devant et ne se frôle pas trop à vous (de peur de s’arracher une aile?). Mais au fur et à mesure que l’on avance dans le jeu et que l’on débloque les circuits et les voitures, on se rend très vite compte que c’est pas si facile que ça finalement! La difficulté est bien dosée et elle est progressive.

Deuxième point fort de ce jeu: les graphismes! Splendides, magnifiques… (ND Jivé: ah, là, faut bien avouer que même en regardant aujourd'hui, y'a de la qualité indéniable). Mais gourmands (évidemment… tout à un prix non?). Voyons plutôt: le rendu des ombres en temps réel est bien géré, les graphismes sont quasi photo réalistes. Les décors et les objets mettent direct dans l’ambiance et sont parfaitement modélisés. Mais on rencontre de petits bugs mineurs même avec une bonne config' et un affichage 1024x768 en pleins détails. Petites configurations s’abstenir donc! (ND Jivé du futur: je sais pas si ça tourne aujourd'hui avec ma GTX 1660 :fou:). - Torché le 06/06/2020 à 10h39 par Jivé.