Selon Wikipedia (ça commence bien), Mogwaï est un groupe de post-rock britannique originaire de Glasgow, reconnu notamment grâce à leur premier album paru en 1997, Young Team. Attendez, y a un problème... Ah! Saloperie de Gremlins, ils m'ont encore mélangé mes fiches!
TLDR
TECHNIQUE
A mangé après minuit
Gremlins 2: The New Batch (La Nouvelle Génération chez nous), donc, reprend la trame scénaristique du film du même nom. En gros, Gizmo, le gentil Mogwaï (bon, là, soit vous avez regardé la télé à un moment dans votre vie et vous comprenez, soit je vous invite à jeter un œil aux films de la série!) se retrouve emprisonné dans un laboratoire de génétique au centre Clamp.
Sans FF, un Mog. Why?
Mais il a du pot le petit Gizmo (sans rapport avec la console de Tiger Telematics), car son vieux pote Billy (le pauvre...) bosse au centre. Il le sauve donc, et le planque dans son casier en lui intimant l'ordre de rester tranquille. Bien entendu, l'ordre n'est pas respecté et, tout curieux qu'il est, Gizmo se balade dans le bureau et se retrouve aspergé d'eau par une fontaine. Pour ceux qui n'ont pas suivi, quand ça arrive, il y a des nouveaux Mogwaï qui apparaissent. Des méchants ceux là. Quatre, pour être précis...
Le crayon de la mort
Bon, maintenant que ça, c'est fait, par où commencer...? Les sauts millimétrés? Les hit-box foireuses? Les gremlinsettes invulnérables? Le fait qu'on se batte avec un
crayon? Le difficulté honteusement élevée? Les plateformes au travers desquelles on passe?
On commence dans un studio télé. Faudrait que je revois le film pour comprendre pourquoi on commence là... On dirige le petit Gizmo. Tout petit en fait, et pas spécialement joli, sur des niveaux de plateforme tout à fait standard pour l'époque - imaginez le raisonnement des développeurs d'alors: on permet au personnage de sauter 12 pixels, donc on fait des écarts entre les plateformes de 12 pixels. Si si, comme ça il n'y a aucune marge d'erreur, mais c'est pas grave, si? L'important c'est que ça soit faisable, pas que ça soit jouable...
Mais faut pas croire, on est quand même aidé pour survivre aux assauts des hordes d'ennemis (souris à tête chercheuse, chauve-souris [sic] à accélération brutale, Gremlins [bien entendu], pics partout [comme sur tout plateau télé qui se respecte]): on a UN CRAYON! Et de temps en temps, on profite même de l'amour de Gizmo pour la musique avec une petit note sur la tête, une arme de jet s'il vous plaît, que l'on récupère en touchant des transistors. Et encore plus rare, la valise qui rend invincible!
Ça a l'air dur et un brin chiant dit comme ça...
Ça a l'air dur et un brin chiant dit comme ça... Ça l'est
Ça l'est. Et ça n'est que le premier niveau. Le plus drôle est encore à venir quand... On tombe sur le premier
boss, un gros Gremlin qui balance des tomates. Avec un respect des lois de la physique digne d'un
Pac-Man. Quoi? Il n'y a pas de physique dans un
Pac-Man? Qui a dit le contraire?
Les cœurs du problème
Oh, et j'ai oublié, on a 4 cœurs (chouette) qui se perdent en 8 coups, ou 4, face au
boss (pas chouette), et on a 2 vies. Donc, en gros, premier
boss =
game over. Et game over. Et encore game over. Et encore, encore, encore un PUTAIN DE GAME OVER!
Mais il a combien de points de vie ce
boss? Je n'ai pas réussi à passer le premier niveau! Il a fallu que je regarde un speedrun pour me rendre compte de ce que le jeu propose après ce premier
boss, à savoir un bonus stage où Gizmo frappe un punching ball (une vie de gagnée si 100 coups sont portés en moins de 10 secondes), et encore trois niveaux.
Je n'ai pas réussi à passer le premier niveau!
Pour un total de quatre niveaux, avec peu de variation esthétique, et tout juste quelques références aux films avec les boss (Gremlin chauve-souris, Gremlin électrique, Gremlin con, Gremlin Araignée). Ouais, quatre niveaux, car en plus d'avoir fait des niveaux d'une aberrante difficulté,
Sunsoft (qui pourtant a plus d'une fois réalisé un boulot exemplaire sur cette machine) ne s'est même pas fais chier à en faire beaucoup!
Mais merde, dans jeu vidéo, il y a
jeu! Vous comprenez ça? JEU, jouer, ludique, ça signifie quelque chose? Gniaaaaaaaa!
C'est là où la tech, nique
Merci les speedrun de m'aider à dire que non seulement les niveaux sont peu nombreux, mais en sus ils sont peu variés. Avec ses
sprites trop petits et son Gizmo tout laid (m'en fout, je juge quand même), les deuxième et quatrième
boss remontent tout juste le niveau. Reste les
artworks au début et à la fin du jeu, pas trop mal, pour se dire qu'il y avait quand même un chargé des graphismes dans l'équipe de développement... Niveau
gameplay, j'y reviens, et j'insiste: sauts millimétrés ne veut pas dire qualité. Oui, ça rime, mais il semblerait que le slogan ait du mal à passer. Ajoutez à cela qu'on se bat avec un crayon à la portée ridicule, que le comportement des ennemis est difficile à prédire, que les hit box sont foireuses à souhait...
La durée de vie est très courte, soit qu'on ne passe pas le premier niveau (comme moi), soit qu'on le passe et finisse le jeu après seulement les quatre stages le constituant. Pour tout dire, le speedrun dure moins de 8 minutes... Si je n'ai pas encore abordé les sons du jeu, c'est qu'il y a peu de chose à en dire. Les musiques sont peu inspirées mais ont le mérite de ne pas déranger, et les bruitages sont d'un classicisme absolu. Rien qui restera dans les annales (avec deux «n», le reste du jeu n'en prenant qu'un). Pour ce qui est du respect de la trame scénaristique du film, ça semble simplifié mais acceptable... Si tant est qu'on mette de côté des trucs typiquement jeu vidéo, comme des tapis roulant, des pics et autres ressorts (pas scénaristiques, ceux là).
- Torché le 03/02/2020 à 17h00 par Flappy.