Des canards connus, il y en a un paquet. Daffy Duck, Le Vilain Petit Canard, le jouet pour ces dames ou encore Canard WC. Mais le plus connu est bien entendu Donald Duck, pour son caractère bien trempé et sa voix mémorable. Alors quand il part à l’aventure, à la chasse au trésor, on fonce avec lui!
TLDR
NOSTALGIE
Toujours un plaisir
Dans la bande à
Mickey, les protagonistes les plus mémorables restent pour moi le capitaliste Picsou et le colérique Donald Duck. Des personnages bien élaborés et qui tranchent radicalement de l’autre niais qu’est Mickey Mouse. Mais bref, parlons du pitch de
Quackshot: Donald trouve dans la bibliothèque personnelle de Picsou une carte au trésor. Il n’en fallait pas plus pour faire de notre canard un Indiana Jones en puissance, au moins dans l’esprit, qui part à l’aventure avec Riri, Fifi et Loulou, ses très chers neveux. Donald sera d’ailleurs très bien accompagné puisque l’on retrouve pléthore de personnages de l’univers dans ce jeu, Picsou, Dingo, Géo Trouvetou, la belle Daisy Duck, Mickey ou encore le méchant Pat Hibulaire qui, non content d’avoir un nom digne d’un calembour de Raymond Devos, est aussi à la recherche de ce fucking trésor.
Donald Jones ou Indiana Duck?
Il n'y a qu'un canard pour trouver ça.
Que vous ayez joué ou vu des images de
Quackshot, vous aurez remarqué les allusions à la saga
Indiana Jones. Donald est vêtu tel Indiana, Pat Hibulaire lui comme René Belloq, grand méchant dans l’Arche Perdue, la police de caractères du titre est la même, on a droit à une scène dans chariot de mine, même la carte au trésor ressemble. Peut-on pour autant qualifier le jeu d’adaptation du film à la sauce Disney? Non, pas vraiment, les niveaux sont variés et vous verrez du pays, de Donaldville à la traditionnelle Transylvanie, sans oublier le Pôle Sud ou le mémorable bateau Viking… Ce jeu sent bon l’aventure telle qu’on l’aime, en plate-forme, avec de la couleur et de l’humour, Donald étant tellement plus charismatique que ses congénères.
Encore une victoire de Canard!
Intro hommage à Indiana Jones.
Quackshot est donc un jeu de plates-formes, dans la plus pure tradition des jeux du genre que l’on connaît et qui se faisaient à l’époque, soit au début des années 90, la véritable décennie dorée du jeu vidéo. Donald possède la palette classique inhérente à un jeu de plate-forme: il saute, il court, il peut se baisser ou ramper. Il entre parfois en furie, après avoir avalé cinq piments, le rendant invincible quelques instants. Pour se défendre et progresser dans son aventure, il lance des ventouses, de trois couleurs différentes, la jaune pour assommer les ennemis, la rouge qui s’accroche aux murs pour grimper et la verte pour s’accrocher aux oiseaux et s’envoler. Simple mais efficace. Il peut également tirer du pop-corn pour vaincre les ennemis et utiliser du chewing-gum pour casser du mur. Globalement, la maniabilité est assez instinctive bien que plusieurs niveaux demanderont de la patience et de la précision. Toutefois, l’avancée vers le dénouement final se révèle plutôt simple, le jeu se voulant très accessible. On passe un très bon moment.
- Torché le 16/01/2012 à 9h12 par Robin Masters.