La légende des super combattants. Cette phrase résume ce DBZ, prometteur à l’époque, en plein dans la Dragon Ball mania. Les meilleurs, la crème de l’élite ou presque vont faire de ce jeu de baston une légende vidéoludique. Peut-être.
TLDR
JOUABILITÉ
Ardu mais complet
NOSTALGIE
DBZ, ça marche toujours
1994. Je suis fan absolu de
Dragon Ball, l’œuvre d’Akira Toriyama qui est partout. Télévision, dans ma bibliothèque, au cinéma et même dans ma
Mega Drive.
L’Appel du Destin, second jeu de baston du manga après
Super Butoden sur
SNES débarque et les premiers articles lus dans «Mega Force» annoncent du lourd. Mon
pad qui grince va devoir souffrir à nouveau, lui qui pensait être tranquille après
Olympic Gold et
Shaq Fu. Au programme donc, les meilleurs combattants de
DBZ et notamment de l’époque Cell, le fouteur de merde qui mange les humains et les robots roux. Mais parce qu’il faut d’autres méchants, on a droit à Ginyu, Freezer le sadique et selon le point de vue C16 et C18. Du côté des gentils, nous avons Krilin, Piccolo, Trunks, Vegeta, Gohan et l’incontournable Goku.
Le dual screen avant l'heure.
Comme beaucoup de gamins durant cette période, je suis admirateur de Gohan, parce que quand même, il tue Cell. Ah merde, je spoile. Quoique, depuis le temps, vous le savez. Bref, on choisit son combattant et, selon le mode de jeu, son arène parmi les neuf proposées, de la scène du tournoi à des falaises ou des terres désolées. Le mode histoire vous fera affronter des adversaires l’un à la suite de l'autre avec un final différent selon le combattant choisi, pour mieux coller à l’histoire, soi-disant.
It’s over 9000!
Puis ça démarre. Grâce à une mise en scène quasi parfaite et des graphismes colorés, on se retrouve plongé dans l’aventure et les petites joutes verbales avant les hostilités mettent dans l’ambiance. Le cœur du jeu est ensuite posé: du combat mais pas que. De la tactique aussi. Marteler comme un dingue les trois boutons de votre manette ne vous aidera pas à gagner, même pas à vaincre C16, le robot punk simplet qui fait office de premier adversaire car le plus facile. Deux boutons pour taper, coup de poing ou coup de pied et un autre pour s’envoler et poursuivre le combat dans les airs, ce qui est d’ailleurs très bien rendu.
De plus, et c’est là l’un des atouts du soft de
Bandai, les affrontements sont assez dynamiques et nerveux, l’écran se scinde en deux lorsque les personnages s’éloignent l’un de l’autre. Une idée simple, mais très logique et correspondant à l’esprit DBZ. Plutôt que de bloquer votre personnage contre un bord de l’écran ou de reculer la caméra, l’action continue logiquement et ne perd pas en intensité. Plein de combinaisons sont possibles lors des combats et vous seront utiles pour venir à bout du jeu, pas facile et relativement long si on souhaite le terminer avec chaque héros.
- Torché le 28/12/2011 à 9h12 par Robin Masters.