Le titre existe en trois versions: outre la quasi-inévitable borne d'arcade sortie en 1984, le soft a été adapté sur NES une première fois en 1987 sous couvert de la licence associée au célèbre Mike Tyson (version dans laquelle vous pouviez, bien évidemment, arracher l'oreille de votre adversaire à coup de dents...) Le dernier boxeur à affronter était d'ailleurs à l'effigie de celui-ci. La réédition du jeu en 1990 sera épurée de la licence, Nintendo ne souhaitant pas prolonger le contrat qui les liait en raison officieusement de l'actualité pour le moins tumultueuse du boxeur à cette époque: le dernier adversaire constituait donc un certain Mr. Dream, ressemblant tout de même fortement à Tyson.

Round 1... FIGHT!

Le principe du jeu est bien sûr simple: rouster le faciès de quelques 14 adversaires à la suite, et ce à travers les circuits mineur, majeur et le championnat du monde de boxe. Chaque challenger a ses caractéristiques physiques propres, une nationalité propre ainsi qu'une gestuelle particulière qui vous permettra de découvrir son point faible pour l'envoyer au tapis (il vous arrivera néanmoins de rencontrer le même adversaire plusieurs fois en version améliorée au cours de votre quête pour la gloire).

Au niveau du gameplay, B pour les coups à gauche, A pour les coups à droite: en appuyant sur la flèche du haut combinée à ces dernières, vous porterez des coups au visage au lieu du ventre. Mais que serait un jeu de combat sans garde? La touche directionnelle bas permettra à Little Mac (qui n'était donc pas prédestiné à la boxe...) d'effectuer une garde et les touches gauche et droite lui permettront d'esquiver les mandales. Lorsque vous arriverez à placer des coups irréguliers, vous serez gratifié d'une petite étoile qui, en appuyant sur start, déclenchera un coup surpuissant, les étoiles étant cumulables.

TKO

Little Mac deviendra grand, c'est du moins ce que l'on espère au vue de la petite taille de notre personnage que l'on voit de dos pendant les combats et obligé de bondir comme un cabri pour atteindre ses (grands) adversaires au visage. Le jeu bien qu'évoquant le descendant spirituel du pugilat ne manque absolument pas d'humour et les bruitages ainsi que la gestuelle de certains boxeurs (dont le premier, un français du nom de «Glass Joe») ne manqueront pas de vous faire montrer vos dents à votre téléviseur. La difficulté du jeu augmentera bien vite à l'issue de quelques combats (perso je n'ai jamais battu le Turc là!) et exploiter les points faibles des ennemis vous demandera souvent technique et rapidité. - Torché le 14/08/2009 à 10h12 par Xylo.