Core Design, bien avant les aventures de Lara Croft, s’était fortement éclaté dans une petite production mettant en scène un personnage très proche du docteur Jones. Vous savez, Junior! Et c’est cette magnifique année 1989 qui vit pour la première fois débarquer le petit personnage. Sur presque tous les formats de l’époque, comme Amstrad CPC, Commodore 64, Amiga et Atari ST.
TLDR
NOSTALGIE
Un mythe de 16bits
Flashback sur cette année 1989 qui avait eu de grands titres sur
Amiga et
Atari ST dont les fameuses aventures d'un petit explorateur nommé
Rick Dangerous.
Range ton fouet, Junior
Un coup de bâton et tu t'en vas.
Alors que le personnage dont se sont inspirés les programmeurs est presque aussi connu pour son chapeau que pour son fouet, Rick préfère les objets longs et durs. Un bon bâton qui servira aussi d’arme à feu, fera l’affaire face aux redoutables ennemis qui vous empêcheront de progresser à votre guise. Car autant vous prévenir tout de suite, il s’agit d’un jeu particulièrement coriace. D’une difficulté dont vous n’avez certainement plus l’habitude.
Tout débute par une énorme boule qui vous poursuit jusqu’à ce que vous puissiez vous mettre à l’abri. Puis arrivent les premiers ennemis à éliminer, pour cela utilisez la barre d’espace puis la direction haute pour les balles, avant pour un coup de bâton et bas pour déposer une dynamite.
On adore voir Rick tomber dans les pièges tordus des développeurs
Jusque là, rien de bien sorcier, mais la difficulté vient essentiellement du timing toujours plus tendu à respecter pour déjouer les pièges par tableau. Le jeu se découpant en scène à passer. Quelques fois, une flèche un peu fourbe vous prendra par surprise lors de votre arrivée dans un nouvel endroit. Mais, c’est surtout les nombreux sauts que vous devrez faire dans l’inconnu qui vous feront serrer les fesses. Le problème de ce type de
gameplay que les Anglais appellent «try & die», c’est qu’il peut devenir un peu lassant par l’enchaînement des tableaux. Sauf que
Core Design a tellement bien équilibré le jeu que l’on adore voir ce bon vieux Rick tomber dans tous les pièges tordus des développeurs.
Rick for Ever
Rick n'aime pas les nazis.
L’aventure se découpe en quatre tableaux représentant chacun un univers différent. L’époque aussi, sans vraiment de lien entre les chapitres puisque l’on commence en 1941 en Amérique du sud, puis un petit tour en Egypte, une petite ballade dans le château de Schwarzendumpf et pour finir une base de missile. Bien sûr, il ne s’agit pas d’un simple habillage graphique puisque les différentes époques présentent des pièges différents. Si dans le premier chapitre, tout est basé sur des sauts millimétrés et des pieux qui vous barrent la route, rapidement vous aurez droit au bonheur des chiens allemands ou de bonnes vieilles décharges électriques. De plus, les mécanismes deviendront de plus en plus complexes à enchaîner pour débloquer le passage.
Qui a dit mignon?
Des missiles et du futur.
Côté habillage, on est en plein cliché. Les Sud-Américains sont tout droit sortis d’un imaginaire post colonial alors que les Allemands sont affublés d’un gros pif et de berger allemand. Les couleurs sont très vives en particulier dans le niveau égyptien. Pour la musique, les versions 16 bits sont tout de même mieux réalisées surtout pour les bruitages. Mais c’est loin d’être le point fort du soft.
- Torché le 18/06/2006 à 9h56 par kago.