Shredder ne s’avoue jamais vaincu! Comme tous les méchants, il reviendra! Et le revoilà. Cette fois-ci, il ne s’attaque plus aux pauvres citoyens, aux banques ou à Grand-Père Simpson, il «emprunte» le monument qui fait la fierté de New-York et de tous les États-Unis.
TLDR
FUN
Fidèle au dessin animé
JOUABILITÉ
Simple, et trop court
TECHNIQUE
La SNES bien exploitée
NOSTALGIE
Retour en enfance
Aïe aïe aïe put*** de $:ù!:=!=)à{[#| !!
Alors que la très jaune April O’Neil est en reportage exclusif au pied de la Statue de la Liberté, voici qu’un espèce de géant (celui qui porte Krang, le cerveau machiavélique) s’empare de la Statue et s’en va avec! Nos quatre acolytes à carapace et Splinter voient le drame en direct à la télévision et décident d’intervenir. Tout d’abord, il faut retrouver Shredder et la sommer de rendre son dû aux Etats-Unis. A moins que ce ne soit qu’un sale Français chauvin voulant la rendre à son peuple. Qu’importe, Michelangelo (orange, nunchaku, dingo), Rafaelo (rouge, 2 sai, rageux), Donatello (violet, bâton, intelligent) et Leonardo (bleu, katana, meneur) foncent dans le tas et veulent en découdre le plus vite possible.
Kowabunga!
C’est au tour du joueur d’entrer en action. Après avoir choisi l’une des quatre tortues, vous jouez. Très intuitif, il y a un bouton pour sauter et l’autre pour taper. Avec les combinaisons et les mouvements, la palette de coups s’avère moyenne mais cela suffit pour un
beat’em all qualifié à l’époque d’action et de plate-forme. Vous commencez à New-York, à trois heures du matin, sur des échafaudages. En espérant trouver des pizzas sur votre chemin pour vous remettre d’aplomb et des bombes pour buter tout ce qui bouge, vous affrontez ennemis en tout genre, ou plutôt en toutes couleurs. Tout au long du jeu, vous ferez face sans cesse à des shinobis armés de poings, de katanas, de bombes, de shurikens, de bâtons et j’en passe. Ils donnent du fil à retordre cependant.
«Chevaliers d’écailles et, DE VINYLES!!!»
Ce sont des guerriers fantastiques, quand ils sortent les nunchak, c’est la paniiiique!!! Pour venger Splinter ils sortent LES KATANAS!!! Ce sont les meilleurs, ILS FONT LA LOI!!! Mais quand il s’agit d’s’amuser, finie la terreur on est là pour rigoler! Bref, l’humour de la série qui a tant plu aux gamins comme moi est présent par petites touches dans le jeu, ce qui est fort agréable. Une tortue tombe dans une bouche d’égout et qui dit: «Ca fait peur, ici!» Pareil quand elle marche sur quelque chose de pointu et qu’elle s’écrie, ou lors du cri de guerre «Kowabunga!».
Konami a bien approfondi le sujet et l’ambiance est au rendez-vous. Les graphismes sont du même acabit: colorés, travaillés, agréables à voir. L’évolution est linéaire, ce qui est normal et après avoir retrouvé Shredder et l’avoir affronté une première fois, vous voyagerez dans le temps, de la Préhistoire au Far West en passant par un bateau pirate. Une immersion impeccable et de la variété, sans oublier les
boss de fin de niveau plus variés que les shinobis avec notamment un insecte volant, une tortue robot ou des aliens.
- Torché le 12/08/2008 à 9h56 par Robin Masters.