Pac-Man, c’est l’histoire d’un mec tout jaune qui a quand même réussi à marquer sa génération, et les générations futures. Pourtant, avec sa tête de camembert, ce n’était pas gagné.
TLDR
FUN
On ne le présente plus
TECHNIQUE
Un rond, des boules
Pac Man est né dans l’esprit fertile d’un ingénieur de l’entreprise
Namco en 1979,
Toru Iwatani. Un Japonais évidemment. Un seul but pour ce petit héros en forme de boule jaune avec une bouche: manger des balles de gomme dans un labyrinthe, tout en évitant de se faire tuer par des fantômes. Alors oui, c’est simple, mais pourtant... c’est simple.
Ferme ta boîte à camembert
Une capture d'écran de la borne d'Associated Press. Dingue.
En fait
Pacman, c’est surtout un jeu de stratégie mondialement connu à cause de son grand âge, de sa simplicité et de son intégration sur toutes les
bornes d’arcades. Le bonhomme est coincé dans un labyrinthe et doit réussir à manger en un temps record des boules de couleurs éparpillées dans les couloirs. Pendant ce temps, une troupe de quatre petits fantômes ont été lâchés au centre de la zone, et sont tous à la recherche de notre héros. Alors forcément, PacMan a la jaunisse (vous remarquerez en outre que j’ai utilisé 4 orthographies différentes du personnage: Pac Man, Pac-Man, Pacman et PacMan, mais une seule est correcte, sauras-tu la retrouver?). Visuellement impeccable, normal pour quelques boules et des lignes blanches sur un fond noir,
Pac-Man est également marrant, mais à petite dose.
Bouffeur-né
Pac-Man, ce cowboy texan, aime manger des cerises hallucinogènes à Nashville.
Tel un bon
Tetris d’antan,
Pac-Man est très sympa sur le court terme, mais devient vite lassant au fur et à mesure de la progression dans les niveaux, où la difficulté augmente forcément, et où la lassitude gagne le joueur. Ce n’est pourtant pas faute de proposer de multiples niveaux, qu’on pourrait considérer comme variés s’ils ne faisaient pas 10x10 pixels de résolution. Au total, le jeu original comptait 255 labyrinthes différents, tout simplement à cause d’un
bug au 256e. Imaginez donc ce même jeu avec un nombre illimité de niveaux, et imaginez par la même occasion le taux de suicide et d’internement psychiatrique qui en découlerait.
Puck you, man!
Archive authentique et authentifiée du squelette de Pac-Man, au National Art Museum Gallery de San Fransisco.
Pour finir, et non pour commencer comme à l’accoutumée, parlons rapidement de l’histoire du héros, qui aurait dû s’appeler Puck Man, mais qui finalement non. Car Puck Man, en changeant une lettre, ça donne Fuck Man, et c’est peut-être inintéressant pour les occidentaux, mais chez les bouffeurs de hamburgers, c’est grossier. Bref, Pac-Man commencera sa carrière avec un nouveau nom et des boules de chewing-gum à avaler, en plus de quelques fruits parsemés ça et là, rapportant des points. Bien évidemment, chaque niveau se termine lorsque le héros a ramassé tout ce qu’il y a à l’écran, sans être touché par les fantômes.
Le citron est un fruit comme les autres
Notons également la présence de multiples bonus tel que le super pacgomme qui permet au bonhomme jaune de devenir un genre de superman des
Pac-Man, tout auréolé et invincible. Grâce à ça, il peut désormais manger les fantômes, qui sont ralentis et qui vous échappent au lieu de vous coller au train. Ces boules magiques sont au nombre de 4 dans chaque niveau, à utiliser avec parcimonie, ou patriarche, ou même parmesanerie, ce qui ne veut rien dire. Enfin, après s’être explosé le ventre en mangeant de la gomme et des fruits, Pac-Man peut gagner une vie supplémentaire sur ses 3 de base, mais on s’en fout. Finalement, notre héros passera son existence à faire ce même labeur. Il aura même une femme et des gosses, qui reprendront l’entreprise familiale dans des BD, des dessins animés et d’autres jeux vidéo. Quant à William Leymergie, le chanteur du générique célèbre (
«il est rond comme un ballon et plus jaune qu’un citron»), nous ne dirons rien par respect pour sa famille.
- Torché le 01/06/2008 à 9h56 par Jivé.