Un pistolet pour déficients du cerveau? Non, en tout cas pas pour les hardcore gamers, qui connaissent la véritable utilisation du GunCon: tirer, tuer, tout en impressionnant toute l’assemblée réunie autour de vous, pour admirer vos éclats vidéoludiques. Flippant, non?
TLDR
JOUABILITÉ
Injouable au pad console
NOSTALGIE
Tout le monde connaît
À l’époque, j’avais dix ans, je découvrais la vie et mes premiers poils poussaient. Les salles d’arcade étaient florissantes mais on commençait à tourner un peu en rond, entre les premiers jeux de foot, les simulations de course automobile, les
shoot’em up et j’en passe. Trois ans avant la révolution
Dance Dance Revolution,
Time Crisis éclate à la face du monde par son
gameplay simple et recherché. Avancer, tirer au flingue (comme dans la vraie vie, youhou!), se défouler, j’adore!
C’est toi la pédale!
Stylé l'écran titre, non?
J’ai découvert ce jeu dans la salle
d’arcade de mon cinéma de quartier. C’était quoi déjà le nom? Mince… Ah oui, c’était UGC, qu’on connaît mieux de nos jours... sous le même nom. Bref, après avoir découvert le jeu une première fois, je m’arrangeais ensuite pour arriver avec mon pote une demi-heure voire une heure en avance pour pouvoir jouer à
TC tranquillement. La différence avec les autres jeux du genre se situe dans sa pédale, qui vous servira à vous abriter des tirs ennemis. Gardez le pied appuyé dessus, vous vous retrouverez à découvert et prêts à vider votre chargeur sur tout ce qui bouge. Lorsque vous la relâcherez, vous serez cachés des tirs ennemis. Un compte à rebours vous force à vous montrer, et de toute façon, à quoi bon rester caché, on est là pour TOUS LES BUTER, C’EST CLAIR? On se plonge dans une manière de jouer très dynamique, avec une pédale pour se cacher des dangers.
Y jouer au pad, c'est comme jouer à un STR sur console, ça prend la tête
Ça, c'est pour l'
Arcade, le côté gentil. Sur
PSX, c'est tout autre puisque on joue à la manette et tout paraît différent et très difficile. C'est comme jouer à un
STR sur console, ça prend la tête très rapidement. Cela dit, avec le
GunCon, le jeu devient très amusant, et gratuit, on ne l'achète qu'une fois et on peut y rejouer à l'infini. Pour le reste, pas compliqué, hein, on tire avec le pistolet sur tous les ennemis et il suffit de le baisser pour recharger. Ah oui, une petite chose, vous ne dirigez pas votre personnage, il avance tout seul, passant de mini-zone en mini-zone, n’avançant que lorsque tous les ennemis du coin sont décédés.
Bon, elle est où la grosse à sauver? Si c’est Peach, j’y vais pas, d’accord?
J'vais tous vous exploser l'cul!
L’histoire est typique d’un film d’action voire d’un James Bond: Rachel Macpherson, la fille du Président de la fondation Sercia, a été enlevée par Sherudo Garo, aidé par l'organisation criminelle Wild Dog. Ce petit salaud de Sherudo souhaite instaurer une monarchie (en y étant à la tête, bien sûr!) et réclame des fichiers militaires en échange de Rachel qu’il tient en otage. Mais nous pouvons compter sur la V.S.S.E. (signifiant Vive les SS Ethiopiens ou Vital Situation, Swift Elimination, je ne m’en rappelle jamais) qui envoie toujours deux de ses meilleurs hommes, spécialistes évidemment, n’ayant pas froid aux yeux, l’un blond et l’autre brun, pour nettoyer tout ça, car bon, CA SUFFIT HEIN!!! MERDE ALORS!!! En l’occurrence il s’agit ici de Richard Miller qui part à la rescousse de la jeune demoiselle en détresse. Le déroulement de la partie se divise en trois étapes, chacune répartie en trois zones plus une zone
Boss. Il faut faire vite car le temps est compté, à vous donc de bien viser, et la difficulté croissante rendra votre progression plutôt fastidieuse.
Genre…
Deux modes divisent le jeu: l’Histoire qui vous envoie buter tout le monde pour sauver le monde, le Contre la Montre dans lequel vous choisissez une étape puis vous devez la terminer le plus rapidement possible. Un troisième mode inédit à la version
PSX: le mode Spécial. Richard doit infiltrer une base secrète et buter tout ce qui bouge, huit zones sont à visiter et des endroits secrets à débloquer. Si vous n’êtes seulement armé que d’un pistolet (très efficace, cela dit), vos ennemis brilleront par leur variété d’armes pour vous troncher la gueule. Armés de grenades, bazookas, flingues, bâtons en fer, griffes, mitrailleuses via tanks ou voitures, il y a de quoi faire! Vous reconnaîtrez rapidement vos ennemis grâce à leurs couleurs. Les soldats bleus sont les adversaires du début, les plus novices et faciles à abattre. Les marrons sont légèrement plus redoutables, les rouges très précis et ne vous rateront presque jamais. Certains s’arment de boucliers, et n’oublions pas les soldats orange quasi inoffensifs mais qui vous feront gagner des secondes. Des ennemis bonus, en quelque sorte. Un peu de prise de tête avec les ninjas armés de griffes et plutôt habiles dans leurs déplacements. Pour finir vos niveaux, un
boss vous attendra, histoire de corser l’addition. Chaque boss étant différent (l’un lance des couteaux, un autre des grenades, etc.), on ne sent ni ennuyé ni lassé, et bien que la durée de vie ne soit pas parfaite (la difficulté rattrape le tout) on passe un agréable moment.
- Torché le 12/04/2008 à 9h56 par Robin Masters.