Dans les sagas connues et reconnues sur PlayStation première du nom, il y a Tekken. Série de jeux de baston à succès, Tekken ne vient pas d’une expression de jeunes qui signifie «je t’ai bien foutu ta raclée», mais du japonais Tek-ken, poing d’acier, ce qui n’est pas si différent au final. Tout péter! Tout péteeeeer!
TLDR
NOSTALGIE
À ressortir en soirée
Jeu de baston oui, mais avec un background, ce qui n’est pas déplaisant. Ne dépassant pour autant pas le scénario des meilleurs films de JCVD,
Tekken possède quelques éléments d’intrigues tournés autour du championnat des arts martiaux (à la façon Budokai Tenkaichi de
DBZ), qui réunit les meilleurs combattants de la planète, aux styles ostensiblement variés (NdR: là, Robinsoldier m’appelle au téléphone, et il me donne une liste de mots à placer dans cet article, dont «ostensiblement», sinon je ne l’aurais pas mis, mon vocabulaire étant limité).
Chuck Norris n’a même pas été invité!
Quand le petit dragon s'attaque à Terminator: Oooooyaaaaah!
Heihachi Mishima est un riche industriel japonais ou je ne sais quel gros magnat de la finance. De toutes façons, je n’ai jamais pris le temps de comprendre ni même lire l’histoire de la
série des Tekken. Tout ce que je sais, c’est qu’il invite des combattants dans son tournoi international des arts martiaux, qui réunit des dingues du kung-fu, du jujitsu ou de la boxe thaî, qui n’hésiteront pas à donner des coups en échange de la grosse somme d’argent offerte. Mais parmi eux, un combattant, Kazuya, veut se venger de son père qui a manqué de le tuer dans sa jeunesse. Oui, bon, bref, une pointe de romance et de série Z dans un bon jeu de baston, avec des gros low-kick in da face, et surtout des coups finish ostensiblement intéressants (oui, je place le mot «ostensiblement» deux fois, mot compte double, j’enlève 6 et je retiens 2, sonnez deux fois et contournez par le jardinet avec la niche du chien).
Tu peux pas test!
Le Replay: revoyons l'action... au ralenti! Oh, c'est joli ça.
Originaire de
bornes d’arcade, le jeu de
Namco est forcément simple car utilisant les combinaisons des quatre boutons plus du stick directionnel. Chaque personnage possède néanmoins une vaste palette de coups, ainsi qu’un petit mouvement intéressant permettant de foncer dans le torse de l’adversaire tel un Materrazzi (de Materrazar, mot italien signifiant enfoiré) survolté: le triple hit sur la flèche de direction. Deux coups permettent de faire un saut en avant, trois coups, une course. Simple et efficace, surtout si vous jouez avec un personnage de 200 kilos. La palette est encore plus variée lorsqu’on considère le style de combat de chacun. En effet, chaque personnage du jeu est un adepte d’un style de baston, comme le judo, le catch, le jujitsu ou encore l’aïkido.
Kazuya Mishima wins!
L'écran de défaite, qu'on voit bien trop souvent... Surtout quand on y rejoue aujourd'hui.
Les personnages sont essentiels dans le jeu, déjà par leurs histoires personnelles, qui les amènent à participer à ce tournoi, mais également car ils sont en
3D (dieu que c’est laid), une nouveauté dans le jeu de baston, bien que la 3D a été inventée avec
Virtua Fighter quelques mois plus tôt (copie conforme encore plus laide). Bref, dans la liste, on retrouve Paul Phénix, le biker blond, adepte du combat de rue et féroce ennemi de Kazuya, mais également des nanas aux tétés pointus (comme
Lara Croft), ou encore des genres de monstres du folklore japonais: Jack est un cyborg, copie de Terminator. Yoshimitsu est un automate qui n’a pas pris le temps d’aller au centre de bronzage, mais qui bénéficie d’une armure de samouraï et d’un style de jujitsu de ninja. Enfin, mon préféré, Marshall Law, est une retranscription pixellisée de Bruce Lee, avec un finish move des plus marrants, qui consiste à monter sur son adversaire comme sur un escalier, avant de l’aplatir au sol.
- Torché le 08/04/2008 à 9h56 par Jivé.