Mario et ses copains de jeu remontent sur leurs karts pour en découdre sur circuit! Au programme, de la castagne rigolote, de la course, du fun, quelques nouveautés et pas des moindres pour un version N64 qui semble promettre.
TLDR
FUN
Redite de version SNES
JOUABILITÉ
Le pad 64 mal exploité
NOSTALGIE
Pas le meilleur
Quatre ans après
Super Mario Kart sur
Super Nintendo,
Nintendo s’est senti obligé et a flairé le billet en proposant à qui n’en veut une version
N64 de
Mario sur kart, avec la garantie du succès en avance. Mais qu’offrir de nouveau pour justifier un achat? Facile, des graphismes léchés (et ils le sont, les salauds!), un nouveau personnage, des circuits inédits, quelques features inventées également, un mode multijoueur jouable à quatre en simultané. Pas mal, et dans les détails ?
«I’m Louidgi, nambel ouane!»
Aaah, ces ritals. Avec leur gel, leurs pizzas, ils nous font chier. Bref, les éternels Mario et Luigi restent présents. D’ailleurs, chaque personnage possède son «cri de guerre», qu’il emploie lorsque vous le sélectionnez à l’écran de choix des personnages, lorsqu’il vous double en pleine course ou quand un objet lancé obtient l’effet prévu, faire du mal à son poursuivant ou prédécesseur. Si Mario se contente d’un classique «Let’s go!», Luigi et Peach d’un simple «Youhou», Toad, le défoncé de service, nous lâche un cri à la Michael Jackson, Yoshi nous gratifie de son «Vwuitouvv!» des plus cosmiques, Bowser se contente de rugir niaisement, Wario fait le psychédélique avec son splendide «Héhéhéhéhé!» et notre cher Donkey Kong présente un cri de singe pompé directement chez Michel Leeb. Huit personnages donc, aucun à débloquer, deux en moins comparé à la version
SNES mais un inédit (Wario), en plein essor à cette époque. Après plusieurs heures de jeu et quelques coupes en poche, on se rend vite compte que les meilleurs de cet opus demeurent Toad, Peach et le petit nouveau.
Pourquoi Mario il a la même voix que Mickey?
Bon, une fois votre personnage choisi et le mode de difficulté déterminé (50,100 ou 150cc), lancez-vous dans une des quatre coupes composées chacune de quatre circuits inédits aux univers variés: campagne, plage, désert, autoroute en pleine nuit, neige, montagne choco (?!), terrain de cross, arc-en-ciel ou encore la jungle DK et j’en passe. Première constatation, les graphismes ont évolué. En complète
3D, cette mouture fait un bond en avant qui flatte les mirettes.
La possibilité de jouer jusqu’à quatre est une véritable innovation
Deux vues différentes, le super départ, et au revoir les pièces servant d’énergie vitale en quelque sorte et qui permettait sur
Super Nintendo d’aller plus vite. De nouveaux objets comme la carapace bleue servant à attaquer uniquement le premier de la course, la super champignon permettant de sprinter durant un temps limité, ou la fausse boîte retournant n’importe quel kart s’y heurtant. Ajoutez à cela les objets classiques qui ne se démodent pas avec le temps.
Un par un, je vous prends, moi, z’avez compris? J’ai pas peur moi!
Non mais le château de Mario 64, quoi...
La jouabilité s’avère au final instinctive comme toujours dans
Mario Kart, malgré le
pad 64 parfois mal exploité, et on prend un véritable plaisir à évoluer et arroser ses adversaires. La difficulté pèse dès le mode 100cc qui vous donnera du fil à retordre et pas qu’un peu. Vos poursuivants ne vous lâcheront pas facilement et il faut bien exploiter les failles et objets pour s’en sortir, tout en évitant carapaces, fausses boîtes et bananes! Comme dans tout
Mario Kart, on peut être dernier au début du dernier tour et finir premier, c’est largement faisable. Certains circuits possèdent leurs raccourcis plus ou moins cachés. Fidèles à l’esprit
Mario, les décors offrent de belles couleurs agréables, l’immersion se fait dès le départ. On notera les obstacles en parcours assez amusant comme les gros chiens, les taupes, les véhicules et la cérémonie de fin de coupe: les trois finalistes roulent dans le jardin du château de Peach (le même que dans
Mario 64!) pour se retrouver sur le podium et un poisson crache la coupe, comme sur
SNES. Grande nouveauté de cette version, la possibilité de jouer jusqu’à quatre est une véritable innovation. En VS ou Battle (le mode GP n’est faisable qu’à un ou deux joueurs), vous partagez l’écran et les objets et vous foutez sur la tronche entre amis, grâce aux quatre ports pour manettes de la console. Il suffit de posséder les
pads, une quasi formalité avec la
N64 et des jeux comme Perfect Dark,
Super Smash Bros.,
Mario Party ou l’immense
Goldeneye (le test figure dans nos colonnes, et je fais de la propagande si je veux!). Si la console a toujours eu du mal à se vendre,
Mario Kart 64 fait partie des plus vendus.
- Torché le 14/03/2008 à 8h56 par Robin Masters.