Moi Retropulse, je me permets de vous propulser... Heu non c’est pas le bon verbe. Tant pis. Donc, grâce à moi, vous revivrez les joies de 1985. L’année où l’épave de Titanic est retrouvée, Michael Jackson chante «We are The World» dans toutes les radios du monde ou encore Michael J. Fox devient une star grâce au film «Retour vers le Futur». Mais il y a eu de belles choses aussi, comme The Legend of Kage.
TLDR
JOUABILITÉ
Difficile et peu varié
Avec toutes ces infos, vous pensez sans doute que je dois avoir quoi, 25-30 balais? Et non, j’en ai qu’un, et il est derrière la porte d’entrée. Et oui, imaginez qu’un timbré des témoins de Jehovah vienne vous harceler. Enfin bref. Kage lui, c’est pas grâce a son balai qu’il va être un héros –faut pas se leurrer non plus, c’est pas Harry Potter-. Kage est un puissant ninja qui ne va pas apprécier que des méchants ninja viennent enlever sa petite amie.
Souvenez-vous, nous sommes en 1985. Bruce Lee est mort depuis 12 ans mais l’ambiance kung-fu chinois avec tout pleins de ninja partout demeure encore une bonne vingtaine d’années après sa mort et
Taito s’en inspire pour créer dans un premier temps un jeu d’
arcade, puis par la suite un jeu adapté à la console de salon qui faisait fureur à l’époque: mesdames et messieurs, la
NES!
Lâchez-moi ma keupine!
Et c’est comme ça que notre bon vieux Kage vêtu de rouge prend son nunchaku et ses poches remplis de shuriken et s’en va sauver sa grosse. Sur le chemin, il va rencontrer pleins de ninjas bleus et rouges (non, n’y voyez là aucune influence Pokémon) qui défendent leur territoire tant bien que mal. Ayant été décliné d’un jeu d’arcade,
The Legend of Kage conserve à peu de choses près la même difficulté, autrement dit de quoi s’arracher les cheveux pendant un bon moment. Les développeurs ont intégré des petites perles blanches qui permettent de gagner une vie, à défaut de pouvoir insérer des jetons dans la console de
Nintendo. Par conséquent, le jeu est assez long et risque de vous faire perdre beaucoup de temps avant d’en venir à bout.
Prends ça vilain ninja!
En ce qui concerne la maniabilité, à l’époque on n’avait nullement besoin de gâchettes et des pads à huit boutons. La croix directionnelle servait à sauter, avancer ou s’accroupir, le bouton A pour le nunchaku et le bouton B pour les shuriken. C’est aussi simple que ça. Selon les niveaux, le jeu se déroule de manière horizontale ou verticale avec des objectifs différents. En effet, par niveaux vous rencontrerez des
boss de fin de niveau (classique), parfois il faudra grimper tout en haut de la tour et parfois il faut liquider un certain nombre de ninja pour passer le niveaux. Le
gameplay varie et le joueur adore ça. Bien entendu, il est préférable de laisser la console allumée si après 3h du mat’ on n’a toujours pas fini d’en venir à bout.
Nom de Zeus!
On est tous d’accord pour dire que la musique de
Mario est un must, une mélodie qui reste gravée à nos oreilles de joueurs, à jamais. Un peu comme «Le petit bonhomme en mousse». Dans
The Legend of Kage, la musique est pourrie. La sortie audio est pourrie, forcément on est en 1985. J’étais même pas né! Vous vous rendez compte madame Goubert? Je laisse mes impressions sur un jeu qui est sorti un an avant moi, nom de nom! Mais qu’importe, cette mélodie est franchement entraînante. Ça donne envie de sauter… dans le jeu. Ça montre tout le dynamisme que procure le
gameplay et toute cette sensation de liberté quand on monte aux arbres ou qu’on s’accroche un peu n’importe où.
- Torché le 11/06/2006 à 9h56 par Retropulse.