«Hoy hoy hoy!» me disent les manifestants. Ils me gonflent, je les écrase. Bah oui, c'est facile la vie d'un gros fou du volant.
Au dos du boîtier, c'est bien écrit, noir sur blanc: «Conduisez comme un fou dans une ville immense». Je vous traduis rapidement le reste: vous êtes un crétin analphabète sans morale ni permis de conduire valide. Bref: écrasez des passants et volez des voitures. Voilà ce que vous propose ce
GTA sur
PSX que nous offre
DMA Design et
Take Two. Et on se marre bien quand même, inconscients que nous sommes.
Grosse Tuerie Anarchique
'Tain, c'est pas cool un flic!
Grand Theft Auto, c'est le jeu le plus immoral qui soit. Pire que Marylin Manson ou la Star Academy,
GTA a défrayé la chronique et surtout l'Amérique puritaine qui pense que tuer des gens serait soit-disant mauvais pour la santé. Non mais attention, là, on tue tout ce qui se présente sur son passage et surtout si c'est des flics, non mais oh. Vous incarnez un criminel travaillant pour des chefs de la mafia et vous devez faire les quelques missions qu'ils demandent afin de gagner de l'argent et des armes. Le principe est simple et si le scénario est assez réduit à l'extrême dans ce test, sachez que ce premier
GTA de la longue série du même nom est quand même bien structuré, avec des vraies missions et un vrai fil conducteur (kill kill kill!). Loin d'être un jeu bourrin genre
Doom-like,
GTA mettra avant tout vos talents de conducteurs à l'épreuve, que ce soit en échappant aux flics ou en conduisant un camion piégé à bon port (sans vous faire exploser la tronche au passage, ça va de soi).
Le téléphooooone pleure
A moto, on peut aussi faire des dégâts.
Le principe de
GTA réside dans le téléphone. Si si, c'est vrai! Vous devez vous arrêter à coté de cabines téléphoniques pour réaliser les «petits boulots» demandés. Vous entendez alors un blabla avec une petite voix stridente, et un petit commentaire vous résume le job (ou la personne) à exécuter (calembours).
GTA mettra avant tout vos talents de conducteurs à l'épreuve
Cela passe de dealer de drogue, de criminel dangereux ou carrément du vol de voiture ou recel de malfaiteurs. Voler les voitures, ça c'est bien un truc de
GTA. Grâce à la simple pression d'une touche, vous extrayez la personne qui tient le volant en la flanquant par terre, puis vous vous barrez sur les chapeaux de roue avec votre nouvelle voiture «gentillement empruntée». Et tout ça dans des villes immenses en 2D (après avoir remplis tous les job, les nouvelles zones se débloquent), où grouillent de nombreux piétons, voitures, flics et malfaiteurs.
Le manuel du petit truand
Village People en haut de l'écran.
Mon dieu que c'est grand, et que c'est beau, de voir tout ces petits détails s'animer sous vos yeux. Défoncez des poubelles dans des ruelles, écrasez des passants en écoutant leurs petits cris. Voir vos pneus glisser sur les flaques de sang en faisant des fresques contemporaines. Graphiquement, c'est au top, mais on regrettera le nombre limité de voitures différentes. Surtout que niveau rapidité, la voiture de flic les supplante toutes (surtout que ce sont des veaux, les autres). En plus, votre palette de mouvements dans les rues est très grande et pour réussir les niveaux, vous aurez le droit, progressivement, d'avoir un simple magnum ou une mitraillette, un lance-flammes, et tout le reste. Le jeu étant assez facile, il n'y aura pas de mal à débloquer les villes, les armes, et les missions au fur et à mesure de votre progression, qui s'effectuera rapidement, mais longuement, vue la durée de vie honorable du jeu. Comme dans toute la série, l'ambiance sonore et la musique joueront un rôle dans la mise en situation de ce jeu, qui ne l'oublions pas, est interdit aux moins de 18 ans dans presque la totalité de la planète. Sauf peut-être en Libye, encore que...
- Torché le 25/05/2006 à 9h56 par Jivé.